Macron, la bataille entre les factions. Ce contenu est exclusivement pour les abonnés.
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Bruno Le Maire et Gérald Darmanin essaient de faire contrepoids à l'impact des figures traditionnelles de gauche sur le président. Les tensions se sont intensifiées le 7 octobre.
Par Cécile Cornudet
La semaine précédant le grand rassemblement contre l'antisémitisme, le président Emmanuel Macron organise un dîner politique à l'Elysée. Il met en garde contre une approche trop centrée sur la capitale ou trop "élitiste" du problème, rappelant qu'aucun des habitants de la Dordogne qu'il a rencontrés récemment ne lui a mentionné l'antisémitisme. Bruno Le Maire prend ensuite la parole pour souligner que Arras, où l'enseignant Dominique Bernard a été tué, n'est pas Paris. Gérald Darmanin ajoute que seulement un tiers des actes antisémites ont lieu à Paris, tandis que les deux tiers restants se produisent en région.
Le Maire et Darmanin, bien que concurrents avec des antécédents et des approches différentes, ont montré une unité indéniable lors de cet événement. Le chef du département de l'Économie s'est adressé à une foule de mille maires réunis à Bercy, livrant un discours propre à Darmanin, ciblant « les deux maux qui affligent la société française : l'islam politique et le commerce de drogues illicites », comme l'a rapporté Le Figaro. « Il est impératif de répondre à cette demande pressante d'autorité », a-t-il souligné, rappelant un aspect de lui que beaucoup avaient quelque peu négligé.
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